C’est autour du thème « Résister et désobéir dans le travail social » que s’est tenue vendredi 17 mars dernier la désormais traditionnelle journée interfilières réunissant les étudiant.e.s et enseignant.e.s des formations ES en éducation sociale et en éducation de l’enfance.
Le matin a été consacré à de riches échanges entre les étudiant.e.s, animés par l’équipe des enseignant.e.s. Les situations professionnelles qui questionnent les valeurs personnelles et poussent à réagir, voire à désobéir, ont été identifiées et partagées.
La journée a été animée de “main de maîtresse” par la journaliste Coraline Pauchard. La question de l’engagement politique et syndical a été amené avec brio par Léa Ziegler, du Syndicat des Services Publics. Cécile Etemaj, de l’AEDE-BEJUNE (association des éducateurs et éducatrices de l’enfance BEJUNE) a présenté l’utilité d’une association professionnelle comme outil de mobilisation professionnelle.
C’est la chorale La Gueule ouverte, animée par la musicienne Céline Hänni, qui a permis à chacun.e de donner de la voix, et a présenté les chants de lutte, longue tradition pour rassembler les gens autour d’une cause commune et éprouver la force du collectif.
Cédric Terzi, sociologue et enseignant-chercheur à l’Université de Lille et à l’École des Hautes Études en Sciences sociales à Paris, a proposé une conférence-synthèse des échanges et débats de la journée. La résistance peut prendre différentes formes, de l’engagement au quotidien pour la qualité des prestations et de l’accompagnement des bénéficiaires jusqu’aux actes de désobéissance.
Cette journée, une fois de plus, a permis des rencontres et des échanges riches. Et si cette dernière a démarré plutôt sagement, un petit vent d’insoumission a soufflé l’après-midi !
Pour l’équipe organisatrice
Béatrice Droz, Patrick Kocher et Sophie Liechti
